Critique – Dans l’or du temps – Claudie Gallay
Anna, la femme parfaite, son mari et leurs deux jumelles partent comme chaque été pour leur maison normande de Varengeville, une ravissante station balnéaire située près de Dieppe. Taiseux, mal dans sa peau, le mari semble s’ennuyer, être à côté de cette vie de famille bien réglée. Puis, il fait la connaissance d’Alice, une vieille femme un brin têtue et pleine de mystères qui l’intrigue.
Il est tellement fasciné par elle qu’il vient la voir tous les jours pour l’écouter. Les deux ont en effet un point commun : ils connaissent bien la tribu indienne des Hopi. Elle parce qu’elle les a rencontrés lorsqu’elle suivait, enfant, son père dans ses aventures. Lui parce que son père était un marchand spécialisé dans les arts primitifs.
Les chapitres alternent les descriptions du quotidien du mari avec sa famille, les longs dialogues, ou plutôt monologues d’Alice avec l’homme, les souvenirs d’Alice de son séjour chez les Indiens Hopi et l’évocation de la passion d’André Breton, qu’Alice a rencontré, pour cette tribu, rappelant la fascination des surréalistes pour les peuples dits primitifs.
Bon, ça paraît décousu, ça part un peu dans tous les sens mais ça fonctionne tout de même grâce à l’écriture de Claudie Gallay et à la belle histoire d’amitié qui lie ces deux-là (même si on a envie de secouer ce garçon).
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