Critique – Un fauteuil pneumatique rose au milieu d’une forêt de conifères – Thibault Lang-Willar
Amateurs d’histoires peu ragoûtantes de serial killers, de pédophiles et autres cannibales, vous vous régalerez de ces nouvelles.
Mais la simple description des tortures et des sévices présente-t-elle un quelconque intérêt pour le lecteur ? J’ai par exemple détesté la très glauque « Ce morveux me tirait la langue ». En revanche, lorsque l’auteur fait preuve d’humour en prenant ses distances avec son objet d’étude et lorsqu’il décrit ces personnages de psychopathes dans leur quotidien, il fait mouche. On devine derrière ces hommes une enfance douloureuse et maltraitée. Ce passé ne les absout pas de leurs fautes mais le message est clair : c’est la société qui produit ces monstres. On peut être d’accord ou pas. A vous de juger si vous avez le cœur bien accroché, une capacité de détachement et une passion pour l’humour noir.
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