La mère de Katrina, 16 ans, a disparu du jour au lendemain. Sans explications. L’adolescente ne semble pas perturbée par ce départ. Elle déteste cette mère égoïste et méprisante tant avec elle, qu’elle trouve trop grosse, qu’avec son mari, un être terne et lisse qu’elle n’aime pas.

A coup de métaphores (parfois trop répétitives et pesantes), Laura Kasischke, l’écrivain américain qui sait si bien rendre compte de l’état de désespérance dans lequel se trouve nombre de familles américaines, qui sait si bien nous dépeindre les affres de femmes esclaves de leur quotidien et de l’image que la société leur impose, qui sait avec talent décrire la période si délicate de l’adolescence, nous offre un récit maîtrisé mais manquant un peu de suspense.