Tout le monde connaît les relations plus ou moins incestueuses qu’Adolf Hitler a entretenues avec sa nièce Geli, de dix-neuf ans sa cadette et fille de sa demi-soeur, et le drame qui s’ensuivit.

Malgré un certain caractère et un humour qui lui permet souvent de prendre ses distances avec la vie qu’elle mène, Geli est manipulée par le Führer, un être qui se révèle possessif, jaloux, maniaque, névrosé, sado-masochiste, à la sexualité dérangée …

Hormis la description de cette liaison étouffante, l’intérêt de cette œuvre de fiction très bien documentée est de nous montrer la montée en puissance d’Hitler ainsi que son entourage fasciné par le magnétisme et les dons d’orateur de leur chef.

On a même du mal à comprendre comment, quand on découvre Hitler dans son intimité avec son côté « petit garçon » (il aurait profondément souffert de la mort de sa mère) réclamant de l’affection, cet homme a pu mettre l’Europe à feu et à sang pendant plusieurs années.

Une énigme ?