En matière de secrets de famille, Jean-Louis Ezine a été particulièrement gâté.

Dans ce récit écrit à la première personne, l’auteur, critique littéraire au « Nouvel Obs », tente de révéler le mystère de ses origines. Jean-Louis est né de père inconnu. Il porte le patronyme de son beau-père, un alcoolique violent qui cogne dur sa mère et qui ne lui adresse jamais la parole. Le garçon, lui, rêve d’un père qu’il imagine en aviateur alors qu’il n’est qu’un « vulgaire » chauffeur de car, collectionneur de femmes et menteur.

Le style est remarquable, plein de poésie, La dernière partie est moins intéressante et, à mon sens, superflue. Mais elle n’enlève rien aux 166 pages (sur 223) précédentes.