Critique – Le coursier de Valenciennes – Clélia Anfray
Simon Abramovitch est sorti d’un camp de travail en Allemagne six ans plus tôt. Depuis, il conserve un paquet que lui a confié Pierre Weill, un homme rencontré pendant son internement et avec lequel il avait sympathisé. Pierre, poète à ses heures, lui avait fait promettre de remettre le colis à son épouse. Ce n’est que de longues années plus tard que Simon, petit homme sans grande personnalité, se décide à respecter la parole donnée. Il prend alors le train à Chamalières direction Valenciennes. Il sonne à la porte d’une maison bourgeoise et est accueillie par la belle-soeur du défunt qui élève seule, après le décès de l’épouse de Pierre, la fille du couple.
Devant cette famille détruite par la mort, Simon va vouloir faire preuve de courage. Mais bravoure rime parfois avec bêtise.
Ce premier roman de Clélia Anfray m’a moyennement plu. Le style, suranné, est un peu plat et les personnages manquent de relief.
Vous devez être connecté(e) pour rédiger un commentaire.
+ There are no comments
Add yours