Critique – L’atelier des miracles – Valérie Tong Cuong
Ce roman choral donne la parole à trois personnages. Il y a Millie, une jeune femme seule qui, alors que son immeuble brûle, saute par la fenêtre. Pour attirer le regard des autres, elle simule l’amnésie et s’invente un personnage : Zelda. Il y a aussi Mike, l’ancien militaire, qui vit sous un porche avec pour plus fidèles compagnes ses canettes de bière. Enfin, il y a Mariette, la femme du député, un pervers narcissique. Cette enseignante pète les plombs et envoie l’un de ses élèves à l’hôpital.
A ces trois êtres perdus, Jean, le patron de l’Atelier, une association d’entraide, va tendre la main. Mais, quelles sont les motivations qui poussent cet homme à aider les autres ? L’altruisme n’est-il pas finalement une forme d’égoïsme qui permet de laver ses péchés et de se donner bonne conscience ?
Dans la lignée d’Anna Gavalda, Valérie Tong Cuong nous offre un roman plein de fraîcheur, de bons sentiments et de rebondissements. Il se lit avec plaisir même si, sur le même thème, on peut préférer le très joli « Profanes » de Jeanne Benameur.
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