Critique – Réparer les vivants – Maylis de Kerangal
Enchantée par « Corniche Kennedy », beaucoup moins par « Naissance d’un pont » qui m’est tombé des mains, c’est avec un peu d’appréhension que j’ai ouvert le dernier roman de Maylis de Kerangal, « Réparer les vivants ».
Après un accident de la route, Simon est déclaré cliniquement mort. Ses parents acceptent que les médecins prélèvent ses organes pour sauver la vie de malades.
Si le sujet, une plongée dans l’univers hospitalier, est original, ce qui force l’admiration dans ce livre, c’est l’écriture faite de longues phrases rythmées par des virgules nous permettant de souffler, le style métaphorique qui évite le pathos devant cette famille désemparée par le deuil, la plume charnelle, visuelle et sensuelle qui rend les personnages de cette fiction si proches.
Du grand art !
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