Critique – Complètement cramé – Gilles Legardinier
Du précédent roman, « Demain j’arrête » de Gilles Legardinier, j’avais assez aimé l’humour malgré l’avalanche de bons sentiments.
Dans « Complètement cramé ! », l’auteur fait encore plus fort, l’humour en moins ou alors à dose homéopathique.
Au bord de la dépression, Andrew Blake, chef d’entreprise dont on suppose qu’il a la soixantaine, décide de tout plaquer et de quitter son Angleterre natale pour s’engager comme majordome dans un château où vit tout ce que l’humanité compte de stéréotypes : Odile, la cuisinière, vieille fille un peu aigrie et coincée, Philippe, le régisseur un brin rustre, Manon, la jeune fille au cœur d’artichaut qui vient de se faire quitter par son petit ami, et Madame Beauvillier, la propriétaire du domaine, qui vit dans le passé et dans le souvenir de son mari décédé.
Andrew, qui se sentait inutile jusqu’à présent, va tout faire pour redonner de la joie de vivre à tout ce petit monde et retrouver lui-même le bonheur ou ce qui y ressemble.
Si la littérature romanesque peut être considérée, en partie, comme l’art de l’ellipse qui permet au lecteur de faire travailler son imagination, on ne peut pas dire Gilles Legardinier se soit inspiré de cette « technique » car il décrit par le menu les moindres faits, gestes et pensées de ses protagonistes et c’est dommage pour le supsense.
Vous devez être connecté(e) pour rédiger un commentaire.
+ There are no comments
Add yours