Dégradé pour avoir sodomisé le mari de sa maîtresse avec un aspirateur, l’inspecteur de police Andrew Yancy se retrouve muté à la « brigade des cafards », lui qui ne supporte pas les insectes rampants, les rongeurs affamés et toute trace de microbes.

Et il ne manque pas de travail. Car, en Floride, les gargotes pièges à touristes sont légion. Pourtant, sa passion pour son métier d’origine le rattrape lorsqu’un bras est repêché au large des côtes.

Malgré une intrigue pas toujours palpitante qui s’étire en longueur (250 pages auraient largement suffi), « Mauvais coucheur » est un roman plutôt agréable à lire : par son humour tarantinesque, ses dialogues qui fusent, ses personnages rocambolesques et, sans en avoir l’air, par sa dénonciation des promoteurs immobiliers qui défigurent la nature et exterminent les espèces.

Et Yancy est un flic bien sympathique, un « pur » qui refuse les compromissions.