Critique – La peau de l’ours – Joy Sorman
De la relation entre un ours et Suzanne, la plus belle fille du village enlevée par l’animal, naîtra un enfant mi-ours, mi-humain. Si son apparence a tout de l’animal, cet être pense et c’est même lui qui nous raconte son histoire. Trimballé entre différents propriétaires, il arrive dans un cirque, après avoir traversé l’océan, puis échoue dans un zoo.
Fataliste, il se résigne à son sort et ne se révolte pas. Solitaire, il trouve dans les femmes, elles aussi esclaves des hommes, un certain réconfort.
Jolie fable d’une grande tristesse, « La peau de l’ours » s’interroge tout en finesse sur la frontière entre l’humanité et la bestialité.
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