Critique – L’oubli – Emma Healey
Pas facile d’avoir un proche atteint de la maladie d’Alzheimer. Encore plus difficile de se mettre dans la tête d’une personne souffrant de cette pathologie. C’est pourtant ce que nous propose Emma Healey dans « L’oubli ».
La narratrice de ce premier roman est en effet Maud, une sexagénaire qui perd un peu la tête, comme on disait avant. Elle est persuadée qu’Elizabeth, sa meilleure amie, a disparu. Cette obsession la fait revenir des décennies en arrière lorsque sa sœur adorée s’était elle aussi évanouie.
Avec une grande originalité et une tendresse pour son personnage principal, l’auteur nous offre une observation tout en finesse d’une affection qui touche de plus en plus d’individus mais sa lecture est parfois éprouvante et épuisante et l’on ne peut que ressentir de l’empathie pour Helen, la fille de Maud, un modèle de patience.
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