Critique – Promesse – Jussi Adler Olsen – Albin Michel
Avec « L’effet papillon », la cinquième aventure du Département V, Jussi Adler Olsen paraissait tourner un peu en rond en étirant à l’infini son enquête policière. Ce penchant à la dilution est confirmé dans « Promesse ».
On retrouve bien sûr avec plaisir le trio de choc formé par Carl, Assad et Rose mais même eux semblent piétiner. Le chef ne se remet pas de sa séparation d’avec Mona. Le Syrien, encore un peu emprunté avec la langue danoise, continue d’entretenir le secret sur son parcours passé. Quant à la jeune femme, elle est encore plus fantasque et renfermée que dans les précédents opus.
Cette fois-ci, les spécialistes des « Cold cases » reviennent sur l’assassinat non élucidé d’Alberte à la fin des années 90. Un inspecteur de la police local s’était cassé les dents sur cette affaire sur laquelle il avait investigué pendant près de 20 ans. Obsédé par cet échec, il se suicide juste après avoir demandé l’aide de Carl. La culpabilité non exprimée de ce dernier l’encourage à se pencher sur ce fait non résolu.
Les compères se retrouvent alors embringués au cœur d’une secte dont le gourou, le bel Atu, pratique la naturabsorption. Tout un programme ! C’est malheureusement long, trop long…
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