Critique – Le temps est assassin – Michel Bussi – Presses de la Cité
Quittant pour un temps sa Normandie natale, Michel Bussi nous emmène en Corse, à quelques encablures de Calvi.
23 août 1989. Une Fuego rouge avec à son bord quatre personnes rate un virage serré et s’écrase dans le ravin. Les parents et le fils meurent. Seule Clotilde, 15 ans, sort indemne de cet accident qui n’en est pas un bien sûr.
Vingt-sept ans plus tard, elle revient sur les lieux du drame pour passer des vacances avec son mari et son ado de fille.
Les valises à peine posées, elle reçoit une étrange lettre signée de sa mère disparue. Le passé ressurgit… Alors que Clotilde cherche à connaître la vérité, l’assassin lit le journal intime qu’elle avait écrit pendant cet été tragique.
Ne ménageant pas le suspense, Michel Bussi a composé un thriller palpitant sur fond de jalousie, de vengeance et d’omerta. La Corse est décidément le cadre idéal à ce polar où le sens de la famille et d’une justice toute personnelle ne sont pas des vains mots.
Reste le style pas toujours heureux et des expressions qui ne doivent faire rire que l’auteur. La palme revient à « Pyrowoman »…
Mais ne boudons pas notre plaisir car « Le temps est assassin » est l’un des meilleurs Bussi depuis l’excellent « Nymphéas noirs » et « N’oublier jamais ».
Un vrai page turner !
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