Rue de la Doulce Belette dans le 9ème arrondissement parisien, deux habitants résidant dans des immeubles en vis-à-vis s’affrontent.

Max Corneloup vient d’emménager dans l’appartement d’une petite dame qui vient de mourir. Il est auteur de romans-feuilletons. Eugène Fluche, le voisin d’en face, peint des coquilles d’oeuf. Les deux hommes s’épient et se tendent des pièges. Leur haine va devenir obsessionnelle.

Autour d’eux gravitent des personnages extravagants : la concierge Madame Ladoux qui écrit à sa mère décédée depuis un an, Madame Brichon qui cherche désespérément son yorkshire occis par un carton de déménagement, Bruno, un affreux gamin qui martyrise les chats et les petites filles, Zamora, un réalisateur de films d’un genre un peu particulier…

Au fur et à mesure du récit, la farce vire au polar le plus sombre. Un être mystérieux et malfaisant semble tirer les fils des marionnettes humaines que sont les protagonistes de ce roman déjanté, à l’imagination exubérante et à l’humour délicieusement noir.

Un bon moment de lecture où les zygomatiques sont mis à rude épreuve.