Samuel (prénommé ainsi en référence à Beckett) est à une période de sa vie, l’adolescence, où tout peut basculer. Samuel se drogue, Samuel a de mauvaises fréquentations, Samuel assiste à une tentative de viol sans réagir.

Face au malaise de son fils sa mère, avec laquelle il vit depuis le divorce de ses parents, réagit de manière radicale. Elle l’embarque au Kirghizistan, un pays d’Asie centrale, pour l’extraire de son quotidien mortifère.

Malgré la dépression qu’elle traverse, malgré l’opposition de son ex-mari qui ne cesse de la rabaisser, malgré l’obligation de vendre la maison familiale de Bourgogne pour financer le périple.

A dos de cheval, ils retrouvent le goût des choses simples et la beauté de la nature, découvrent des habitants accueillants qui partagent le peu qu’ils ont.

Peu à peu, la mère et le fils se rapprochent.

A la lecture de ce roman, mon ressenti est mitigé. J’ai eu du mal à croire à cette rédemption sur fond de montagnes désolées. Certaines pages dégoulinent de bons sentiments. D’autres sont des petits bijoux de poésie pure. Surtout lorsque l’auteur évoque les relations de Samuel et de Sibylle avec leurs chevaux. Mais ce n’était peut-être pas l’objectif.