Critique – Cité de verre – Paul Auster

Critique – Cité de verre – Paul Auster


Inconditionnelle de Paul Auster, j’ai eu envie de me replonger dans ses premiers écrits. Direction « La trilogie new-yorkaise » et son premier tome : « Cité de verre ». Quelle intelligence, quel brillant !

Résumer l’intrigue ne permet pas de dévoiler toute la richesse du roman qui fourmille de digressions, de chausse-trappes et de disparitions mais c’est un exercice obligé pour donner envie aux lecteurs de se (re)plonger dans l’oeuvre de cet écrivain majeur.

Quinn est un écrivain qui a perdu sa femme et son jeune fils dans un accident de voiture. Un soir, il reçoit un coup de téléphone lui demandant s’il est bien le détective Paul Auster et s’il accepte de mener une enquête. Seul, Quinn accepte. Il rencontre alors alors un certain Stillman et sa femme. Ces derniers sont persuadés que le père de Stillman veut le supprimer. Quinn va alors poursuivre cet homme insaisissable jusqu’à la folie.

C’est kafkaïen à souhait. On ne sait plus où se situe la réalité. Et la force de ce court roman (à peine 200 pages) réside dans les multiples possibilités d’interprétation qu’il offre aux lecteurs. Rien n’est imposé. Tout est suggéré avec finesse.

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