Critique – Né d’aucune femme – Franck Bouysse – La manufacture de livres
La lecture de « Né d’aucune femme » qui a décroché deux prix « populaires » en 2019 (Grand Prix des lectrices de « Elle » dans la catégorie Polar (sic) et Prix Babelio – Littérature française) m’a laissé une impression en demi-teinte.
Si la plume virtuose de Franck Bouysse confère à son texte une puissance incontestable, j’ai été écoeurée par les passages qui décrivent les sévices que subit la pauvre fille de la part de son « maître ». Pourtant, je ne suis pas bégueule et le trash ne me fait pas peur. A condition qu’il y ait de la distance ou de l’humour. Ce qui n’est manifestement pas le cas ici. A mon humble avis.
Résumons rapidement l’intrigue : lors d’une confession, une petit voix demande au père Gabriel d’aller bénir le corps d’une femme à l’asile et de subtiliser les carnets cachés sous la robe de la défunte. La lecture du journal intime de la jeune Rose vendue par son père à un maître de forges. On imagine la suite. C’est nauséeux à souhait. Le reste est plus léger. Il y a même de l’espoir. Normal pour un roman qui respecte le genre du conte.
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