Critique – Sodome et Gomorrhe – Marcel Proust – Gallimard
Plus j’avance dans ma lecture de « La recherche », plus je m’aperçois qu’il est absurde de chroniquer indépendamment les sept volumes qui la composent tellement ils sont liés les uns aux autres pour former une totalité.
Je vais donc attendre d’avoir digéré « Le temps retrouvé » pour livrer mon ressenti… Avec une humilité qu’exige ce chef-d’oeuvre.
EXTRAITS
- Il y a une chose aussi bruyante que la souffrance, c’est le plaisir.
- De même que certains juges supposent et excusent plus facilement l’assassinat chez les invertis et la trahison chez les Juifs pour des raisons tirées du péché originel et de la fatalité de la race.
- Il n’y avait pas d’anormaux quand l’homosexualité était la norme.
- L’opprobre seul fait fait le crime.
- Malheureusement dans le monde (…), les victimes sont si lâches qu’on ne peut pas en vouloir bien longtemps aux bourreaux.
- On serait à jamais guéri du romanesque si l’on voulait, pour penser à celle qu’on aime, tâcher d’être celui qu’on sera que on ne l’aimera plus.
Vous devez être connecté(e) pour rédiger un commentaire.
+ There are no comments
Add yours