Annie et Ducan sont mariés depuis 15 ans. On se demande bien pourquoi. Ils ne partagent rien, n’ont pas d’enfants et Annie a l’impression d’avoir raté sa vie avec cet homme si ennuyeux.

Duncan, de son côté, voue une passion immodérée pour Tucker Crowe, un chanteur des sixties, auteur du fabuleux album « Juliet » mais qui n’a rien créé depuis 20 ans. Ces deux décennies, il les a consacrées à faire cinq enfants à quatre femmes différentes…

A la suite d’un mail qu’elle lui envoie, Annie et Tucker se rencontrent et leur vie en est bouleversée.

Malgré cinquante premières pages plutôt laborieuses, « Juliet, naked » est une description fine du couple et du temps qui passe mais aussi du rapport entre le génie artistique et les qualités humaines (comment un sale type peut-il être un artiste de talent ? (cf. page 258) . Il pose aussi la question suivante : qu’est-ce qu’une vie ratée (lire la page 162 criante de vérité lorsqu’Annie met sa vie en équation) ? Les personnages sont attachants et l’humour est toujours présent. Histoire de faire passer l’inanité de l’existence ?