Tout commence à la manière d’un roman fitzeraldien. Désargentés mais mondains, voulant à tout prix sauver les apparences, les parents du narrateur se noient dans l’alcool. Le ton léger et l’humour noir du début font place à la tragédie. Ou comment le comportement d’un père et l’aveuglement d’une mère peuvent détruire la vie d’un enfant. Cet enfant qui raconte le calvaire que fut sa vie marquée par le sceau du secret familial.

Ce roman autobiographique est terrible, glacial. Il nous prend aux tripes et, comme on dit, on ne sort pas indemne de sa lecture.