Critique – J’ai tué Shéhérazade. Confessions d’une femme arabe en colère – Joumana Haddad
Se prêter à l’exercice de l’autobiographie recèle une part de narcissisme chez un auteur. C’est ce que j’ai ressenti à la lecture de «J’ai tué Shéhérazade ». Née dans une famille cultivée dans laquelle les bibliothèques regorgeaient de livres d’écrivains français. Jemina Haddad a très rapidement pris ses distances avec les codes imposés par les Arabes qui en prennent pour leur grade.
Cette femme aurait vécu en Syrie ou en Arabie saoudite, on l’aurait trouvé courageuse. Le Liban, pays dans lequel elle a grandi est réputé pour la grande liberté d’expression de ses habitants. Résultat, son cri de colère tombe un peu à plat. Même si on ne peut être que d’accord avec son discours sur le statut de la femme arabe en particulier et de la femme en général.
D’autre de part, trop de répétitions nuisent à la démonstration.
Seul m’a touchée le chapitre consacré à la guerre au Liban.
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