Critique – Dernière nuit à Montréal – Emily St. John Mandel
Alors qu’elle vit avec Eli à New-York, Lilia fuit. Et ce n’est pas la première fois ! Enlevée par son père à l’âge de 7 ans, elle traverse les Etats-Unis du Nord au Sud et d’Est en Ouest, semant des petits mots dans les Bibles des motels enjoignant ses poursuivants de la laisser tranquille. « Je désire rester volatilisée » dit-elle. Pourtant, Christopher, le détective recruté par la mère de Lilia pour la retrouver va tout sacrifier pour retrouver la disparue, y compris sa fille Michaela qui retrouvera la fugueuse au Canada.
Pourquoi Lilia n’a-t-elle de cesse de partir ? Est-ce pour échapper inconsciemment aux dangers, pour refuser le bonheur, pour ne pas faire souffrir les autres ? L’auteur, dans une prose poétique ne nous donne pas de réponse.
Ce premier roman est certes prometteur mais j’avoue ne pas avoir été touchée par les personnages principaux. Seuls Christopher et Michaela ont une certaine épaisseur psychologique.
D’autre part, ce roman, qui n’a rien d’un thriller, aurait très bien pu être publié chez un éditeur de littérature classique. Une manière d’élargir son lectorat !
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