Critique – La dernière conquête du major Pettigrew – Helen Simonson – Nil Editions

Critique – La dernière conquête du major Pettigrew – Helen Simonson – Nil Editions


Depuis la disparition de son épouse, la solitude pèse sur le major Pettigrew, la soixantaine bien avancée.

Et la mort de son frère cadet l’enfonce encore davantage dans sa tour d’ivoire. Il a bien sûr des amis, ou plutôt des fréquentations, avec lesquels il pratique des activités dignes d’un ancien militaire installé à la campagne : la chasse, le golf, le cricket… Et il pratique la lecture avec délectation. Un point commun avec Madame Ali, veuve elle aussi et à la tête d’une épicerie située au cœur du village. Cette passion pour la belle littérature va rapprocher les âmes esseulées. Et les commérages vont aller bon train car la dame qui a les faveurs du major est pakistanaise.

Le major est du style « old england ». Réfractaire à la modernité, il est résolument conservateur et entretient avec son fils Robert, dont la seule motivation dans la vie est le pouvoir et l’argent, des relations orageuses.

C’est le respect des valeurs morales chrétiennes qui fait du major un être ouvert et dénué de préjugés sur la race et la religion. Sans oublier son magnifique sens de l’humour « pince-sans-rire ».

Bref, Pettigrew et sa délicieuse compagne font de ce premier récit une délicieuse fable sur la tolérance. Avec, en toile de fond, des cottages ravissants où l’on déguste des scones à l’heure du thé.

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