Critique – La vie devant ses yeux – Laura Kasischke
« La vie devant ses yeux » était le seul livre de Laura Kasischke traduit en français que je n’avais pas encore lu. D’où un sentiment de frustration. Après « Les revenants », sorti à la fin de l’année dernière, combien de temps me faudra-t-il encore attendre pour lire le prochain roman de ce grand écrivain américain ?
Dans cet opus, publié en France en 2002, l’auteur nous décrit une femme parfaite. Diane, la quarantaine assumée et bien conservée est la mère d’une charmante gamine et l’épouse d’un prof de philo dont elle fut l’élève à l’université. Mère au foyer, elle profite de sa jolie maison et passe son temps libre à dessiner.
Cette femme, à la vie réussie et bien rangée, a pourtant été une adolescente perturbée. Pourtant, Diana semble avoir oublié cette période de sa vie, où comble de l’horreur, elle a encouragé un assassin, élève de son collège, à exécuter sa meilleure amie à sa place.
Ce drame, elle l’a gommé de sa mémoire mais, peu à peu, par des signes, des visions, le passé vient la hanter.
Flirtant avec le fantastique, « La vie devant ses yeux » nous décrit la plongée d’une femme dans l’enfer.
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