Ce nouveau roman de Vincent Ravalec (auteur touche-à-tout) ne l’est pas vraiment. Il s’agit de la version augmentée de « L’auteur » publié en 1995. Il venait alors de recevoir le Prix de Flore pour « Cantique de la racaille » et devenait tout à coup un personnage connu et sollicité.

Dans ce livre bourré d’humour absurde et déjanté, il décrit un certain milieu littéraire : celui des salons du livre minables dans des salles des fêtes sordides, des « écrivains » au bord du suicide parce que personne ne reconnaît leur génie…

Quel talent d’écriture, quelle imagination même si on peut déplorer parfois quelques bavardages, notamment à la fin.