Critique – Les âmes brûlées – Andrew Davidson
Deux attitudes sont possibles à la lecture des « Ames brûlées ». Soit on entre dans cette histoire improbable, soit on referme le livre, effrayé pas tant d’horreurs. J’avoue que ce récit ne m’a pas laissée insensible.
Le narrateur, acteur porno sans scrupule et sans morale, le nez toujours fourré dans la cocaïne, est victime d’un dramatique accident de voiture dans lequel il est entièrement brûlé. Il ne nous épargne pas la description, non sans humour (« Je me rappelle avoir pensé que j’aurais dû être végétarien » p, 13), de son calvaire.
Arrivé à l’hôpital pour y être soigné, ou plutôt charcuté, il fait la rencontre de Marianne, sa rédemptrice, qui prétend l’avoir rencontré 700 ans plus tôt. Il s’aperçoit rapidement que cette femme est un peu dérangée et hésite entre deux pathologies : la schizophrénie ou la maniaco-dépression…
Au bord du suicide, le narrateur reprend pourtant goût à la vie et écoute avec attention l’histoire de la vie de Marianne qui nous entraîne dans les années 1300 dans un couvent allemand.
Malgré quelques longueurs, on ne lâche pas ce premier roman original qui nous parle d’amour et de foi.
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