Critique – Marie-Blanche – Jim Fergus
Jim Fergus affectionne les portraits de femmes (cf. « Chrysis », son dernier roman publié en France). Dans « Marie-Blanche », pavé de plus de 700 pages heureusement assez aérées édité au Cherche Midi, il entend rendre hommage à sa mère, personnage insipide et alcoolique qui n’a jamais su s’occuper de ses trois enfants.
Bien qu’il la déteste, c’est en fait de sa grand-mère Renée qu’il va faire le portrait le plus intéressant. Née en 1899 dans un milieu favorisé de l’aristocratie française, l’aïeule de l’auteur, dotée d’un fort caractère hérité de son oncle Gabriel qui l’a dépucelée à 14 ans (!), va mener sa vie tambour battant de son pays natal aux Etats-Unis en passant par l’Egypte et l’Angleterre, multipliant les maris, de préférence riches et de bonne famille, dirigeant d’une main de fer son entourage, en particulier sa fille.
Si la lecture de « Marie-Blanche » est plutôt agréable, ce roman manque cruellement de fond et de mise en perspective sociale et historique
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