Roman est-il écrit sous le titre du dernier livre de Jonathan Coe. Il s’agit plutôt de récits distincts même si certains personnages, en particulier Rachel et Alison, amies d’enfance, en sont les fils rouges. Au même titre que le chiffre 11 qui est récurrent alors qu’il n’a finalement que peu d’importance sauf, visiblement, celui d’amuser l’auteur.

Compte tenu de la construction un peu surprenante, il est difficile de proposer un résumé cohérent.

Embrassant l’histoire la plus récente de la Grande-Bretagne, Jonathan Coe dénonce pêle-mêle le mensonge d’Etat, la crise financière de 2008 qui a creusé les inégalités entre les pauvres et les riches, la volonté des élites de conserve le statu quo social en refusant le principe de l’égalité des chances, la téléréalité, les réseaux sociaux…

Entre réalisme et fantastique, « Numéro 11 » est aussi une belle évocation de l’innocence disparue de l’enfance.