Critique – Quand vient la nuit – Dennis Lehane

Critique – Quand vient la nuit – Dennis Lehane


Bob a tout du brave garçon. Il travaille pour son cousin dans un bar qui ne lui appartient plus depuis que les « Tchétchéniens », comme il dit, ont mis la main dessus.

S’il sert allégrement des whiskies aux pauvres types qui traînent dans les bas-fonds de Boston, l’établissement est surtout un relais, sorte de dépôt où est planqué l’argent gagné par la vente de la drogue.

Cette vie un rien planplan est bouleversée par la découverte par Bob d’un chiot laissé pour mort dans une poubelle et par le cambriolage du bistrot.

Le passé refait surface pour nous dire que l’habit ne fait pas le moine.

Ce roman noir profondément amoral se lit d’une traite.

EXTRAIT

« La cruauté existait déjà bien avant la Bible. La sauvagerie s’est dressée en se frappant la poitrine dès l’aube de l’humanité, et cela n’a pas cessé un seul jour depuis. Le pire, chez les hommes, est un lieu commun. Le meilleur est beaucoup plus rare. »

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