Critique – Un bonheur parfait – James Salter
Nedra et Viri ont tout pour réussir : ils sont beaux, intelligents, cultivés, parents de deux charmantes fillettes, une vie sociale intéressante.
Oui mais voilà, le temps qui passe émousse la passion du début (page 141 : « notre couple est pomponné comme un cadavre mais il est déjà pourri »). Et Nedra veut vivre une existence de femme indépendante (page 224 : « la seule chose qui me fasse peur, ce sont les mots vie ordinaire »).
Avec subtilité, par petites touches, James Salter (qui a écrit ce roman en 1975) fait défiler devant nos yeux un film sur le désenchantement.
Beau et cruel.
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