Critique – Des femmes qui dansent sous les bombes – Céline Lapertot – Viviane Hamy
Séraphine est dans une forêt africaine lorsqu’elle entend des cris.
Les miliciens massacrent les habitants de son village. Elle pénètre dans sa maison. Le frère est mort, le corps de la mère est profané, le père agonise.
Violée par les sauvages, elle est sauvée par l’armée régulière qui l’emmène dans un dispensaire où un médecin attentionné la soigne et où Blandine lui fait promettre de rejoindre le mouvement de lutte des « lionnes impavides ». Elle y trouvera une nouvelle famille, elle qui a perdu la sienne. Elle y vengera l’honneur de son clan, de son père qui l’a vue se faire souiller.
Roman choral porté par les voix des femmes enrôlées dans un soulèvement patriotique et fraternel, « Des femmes qui dansent sous les bombes » prouve que Céline Lapertot, dans la lignée du bouleversant « Et je prendrai tout ce qu’il y à prendre », est l’une des paroles les plus singulières de la littérature actuelle.
Malgré la gravité et la violence du sujet, elle parvient à apporter de la légèreté à son récit en insistant sur l’amitié qui unit les combattantes.
EXTRAIT
– Quiconque les empêche de marcher vers la vie, elles les tuent.
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