Colombe Schneck nous refait-elle le coup de la culpabilité ? « Je me disais c’est trop facile, tu portes des sandales dorées, tu te complais dans des histoires d’amour impossible, tu aimes les bains dans la Méditerranée et tu crois qu’une fille comme toi peut écrire sur la Shoah ? » confie-t-elle. La réponse est, fort heureusement, positive mais pourquoi tant de précautions ?

Bref, Colombe Schneck nous raconte dans son dernier livre comment elle a remonté le temps pour éclaircir un secret de famille.

Pourquoi ses deux grands-tantes sont revenues vivantes des camps alors que leurs enfants, en particulier la petite Salomé, y sont restés ? Pourquoi ces deux femmes n’ont jamais perdu leur joie de vivre et n’ont pas hésité à fonder de nouveau une famille alors que la mère et la grand-mère de l’auteur garderont dans leur yeux et leurs coeurs une tristesse indélébile ?

«La réparation » est un témoignage, certes, sur les horreurs de la Shoah (mais tout a déjà peut-être été dit et écrit) mais, surtout, sur les capacités de résilience dont peuvent faire preuve les hommes.