Critique – L’Anglaise – Catherine Lépront
Saint-M, petite station balnéaire tranquille où les jours d’été coulent tranquillement entre les isbas, les cabanes de plage faites de planches, et la datcha, la demeure familiale située à quelques encablures de la mer. Dans cette maison vivent à intermittence Emile, un sexagénaire doté d’un solide embonpoint, sa mère, une ancienne résistante excentrique, et ses cinq demi-soeurs, nées des multiples unions de la matriarche. Ils sont entourés d’amis, de membres de la famille et de gens de passage qui ont l’habitude de se retrouver sur ce bout de côte bretonne.
L’arrivée d’une jeune femme dont va s’amouracher Emile, le célibataire endurci, va bouleverser la quiétude des estivants. Cette soi-disant Anglaise va en effet déclencher les interrogations, les curiosités et les réactions des vacanciers.
Porté par un style ample, ce roman au charme suranné nous propose une galerie de caractères qui sont autant de facettes de la nature humaine.
Vous devez être connecté(e) pour rédiger un commentaire.
+ There are no comments
Add yours