Alex, 19 ans, mal dans sa peau dans un corps trop grand, est ce qu’on appelle un gentil garçon : plutôt fade, un brin naïf, il ne parvient pas à s’imposer. En première année de licence d’anglais, il a besoin d’argent pour financer ses études. Il pense à donner des cours mais la concurrence des officines privées l’amène à trouver une autre solution : faire du baby-sitting. Une affaire qui va marcher au-delà de ses espérances. Après avoir déposé une annonce dans une boulangerie, les demandes affluent. Vont alors se succéder des rencontres non seulement avec les enfants mais surtout avec les parents, des êtres déboussolés, ballottés par la vie.

Contre toute attente, Alex l’effacé, le fataliste, devient leur confident, voire leur sauveur.

Cette histoire pleine de fraîcheur, éloge de l’amitié et refus de l’individualisme, devrait séduire les amateurs de bons sentiments. Même si elle est plutôt bien écrite et bien construite, je n’y ai pas complètement adhéré. En réalité, je n’y ai pas cru une seconde.

Certains passeront cependant un bon moment de lecture.