Critique – Le voyage d’Octavio – Miguel Bonnefoy
Octavio est analphabète. C’est dans les bras de la plantureuse Venezuela qu’il va découvrir la lecture et l’écriture. Venezuela, c’est aussi le nom de son pays que ce Candide sud-américain va parcourir pour mieux apprendre la vie et la liberté.
Dans une prose poétique, ce premier roman est un éloge de la terre natale du héros ou comment le périple que Octavio entreprend va lui faire découvrir ses racines. Au propre comme au figuré…
Si j’ai beaucoup aimé le style de Miguel Bonnefoy, auteur franco-vénézuélien, j’ai en revanche été moins touchée par le personnage principal. En fait, j’ai trouvé que la construction du récit était presque secondaire par rapport au soin apporté à l’écriture.
EXTRAIT
- « ils (…) s’abandonnaient sans résistance, sous un ciel dont la rondeur faisait rouler le soleil, à un temps qui ne connaissait pas de saisons. » (p. 10).
- « et souvent les paroles déposées sur ses lèvres étaient comme des aumônes enfermées dans ses mains. » (p. 21).
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