D’où Michel Bussi tient-il cette diabolique imagination qui nous trimballe au cœur d’une intrigue invraisemblable avec de multiples rebondissements parfois épuisants ?

Afin de participer à une course dans les Alpes, Jamal, un unijambiste, est parti s’entraîner à Yport là où s’élèvent les plus hautes falaises d’Europe.

Le séjour commence mal lorsqu’il assiste, impuissant, au suicide d’une jeune fille qui se jette du haut de l’une d’entre elles.

De témoin, le jeune homme va devenir le suspect puis le coupable idéal. Pensez bien, un Arabe handicapé qui travaille dans un HP, c’est la proie parfaite.

Et il fera tout pour prouver son innocence même s’il frôle la folie à de nombreuses reprises. Et nous avec, tellement nous sommes manipulés et secoués par cette histoire rocambolesque dont on n’attend qu’une chose : l’épilogue.

Dommage que le titre soit aussi moche. Ce fut le cas aussi pour les deux précédents : « Un avion sans elle » et « Ne lâche pas ma main ».