Le sujet du dernier roman d’Anne-Marie Garat (connue pour sa trilogie démarrée avec le romanesque « Dans la main du diable ») est original st ambitieux. Il s’agit d’évoquer le rapport d’un homme aux nouvelles technologies.

Jason vit seul séparé de sa femme et de sa fille. Il habite un petit appartement en banlieue là où vivent ou survivent les plus déshérités d’entre nous : Roms, travailleurs immigrés…

Traducteur de son état, il passe beaucoup de temps sur internet et découvre un outil extraordinaire : Google Earth. C’est paradoxalement grâce à ce moyen sophistiqué qu’il parvient à plonger dans un passé lointain : celui de son enfance en Estonie où toute sa famille, à part une vieille tante un peu folle, a été décimée.

Si le propos de l’auteur est intéressant, j’ai décroché vers la centième page, le style, trop travaillé, étant indigeste (phrases interminables, abus de synonymes…).