Critique – Flétrissure – Nele Neuhaus
C’est un polar qui commence bien avec la découverte d’un cadavre sauvagement exécuté. L’homme, un Juif dénommé Goldberg, est âgé de 92 ans et il porte au bras la trace du tatouage de son groupe sanguin, signe arboré par les SS (rappelons qu’une flétrissure était, sous l’Ancien Régime, une marque au fer rouge infligée à certains condamnés).
Comment est-il possible que l’on puisse trouver une telle empreinte sur un homme qui a survécu aux camps de concentration. C’est à cette question que vont devoir répondre le commissaire Oliver von Bodenstein et sa collègue Pia Kirchhoff. Leur tâche est rendue encore plus compliquée par les morts qui s’accumulent et par les doutes qui pèsent sur une famille de la grande bourgeoisie francfortoise soi-disant au-dessus de tous soupçons.
Mais au bout d’environ 150 pages, on commence à se lasser des multiples personnages et des rebondissements de l’intrigue.
Dommage car le sujet était intéressant.
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