Maria est retrouvée pendue dans son chalet d’été au bord d’un lac islandais. Contacté par une amie de la victime qui lui avoue que Maria n’était pas du genre à se suicider, Erlendur mène l’enquête en toute discrétion. Et il découvre qu’entre un père qui s’est noyé alors qu’elle n’était qu’une enfant, une mère envahissante et un mari médecin au comportement étrange, Maria avait tout pour ne pas être très heureuse dans la vie.

Cette dernière est en effet fascinée par la mort…

Comme toujours chez Indridason, l’intrigue n’est par le principal intérêt de son travail. On apprécie surtout cete plongée dans une Islande à la beauté sauvage mais confrontée aux travers humains : la jalousie, le goût pour l’argent. Et le personnage principal, toujours culpabilisé par la disparition de son frère et par l’éducation manquée de ses enfants, nous touche toujours autant.