Critique – La mort au crépuscule – William Gay
Kenneth et Corrie Tyler ont enfin la preuve de ce que tout le village soupçonnait. Le fossoyeur Fenton Breece est un pervers nécrophile. Le frère et la sœur décident alors de le faire chanter. Mais le croque-morts fait appel à Sutter, tueur psychopathe pour liquider les deux adolescents.
Débarrassé de la fille, Sutter part à la poursuite du garçon qui se réfugie dans le Harrikin, région désolée autrefois ravagée par un cyclone. Seuls y survivent quelques individus coupés du monde qui, malgré le danger, aident Kenneth dans sa lutte pour la survie.
« La mort au crépuscule », avec ses aspects fantastiques, son combat entre le Bien et le Mal, sa dimension initiatique, relève du registre du conte mais ce roman très noir est aussi une dénonciation d’une certaine Amérique dont les habitants, armés jusqu’aux dents, pratiquent leur propre « justice ».
Très bonne lecture dont le caractère oppressant secoue.
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