Critique – Zona frigida – Anne B. Ragde
Béa, la trentaine, est une célibataire qui s’assume. En apparence. Incapable de s’attacher à un homme, elle fume comme un pompier et ne peut s’empêcher d’avaler chaque jour des quantités impressionnantes d’alcool de toutes sortes. Si le début de « Zona frigida » commence à la manière d’un roman de « chick-lit », il devient plus sombre lorsque Béa embarque sur un bateau à destination du Spitzberg. On le sent, elle cache un lourd secret qui la conduit à avoir un comportement inconsciemment suicidaire.
Sur l’embarcation, elle rencontre d’autres touristes qui viennent chercher l’aventure et une nature vierge que l’homme n’a pas endommagée.
C’est cette rencontre avec un univers intact et grandiose peuplé d’ours et de phoques qui va délivrer Béa de ses démons. La présence réconfortante de Georg, vieux loup de mer un peu bougon, va également l’aider à se reconstruire.
Outre un joli portrait de femme blessée, « Zona frigida » est une ode à l’écologie mais pas forcément celle prônée par certains bobos !
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