Critique – Les règles du jeu – Amor Towles
New York à la fin des années 30. Le jazz résonne dans toutes les boîtes à la mode et l’alcool coule à flot depuis l’arrêt de la Prohibition. Eve, la fantasque, et Katey, la sérieuse qui cache ses origines modestes par un humour et une autodérision que seuls les riches peuvent se permettre, sont amies. Elles partagent le même appartement. Leur petite vie va changer grâce à leur rencontre avec Tinker, un riche banquier qui cache des secrets.
Cet homme va en effet leur faire découvrir la bonne société new yorkaise.
Malgré une écriture enlevée et des dialogues pleins d’humour, ce texte ne m’a pas convaincue. Il ne s’y passe pas grand chose. Et comparer les personnages des « Règles du jeu » aux héros de Fitzerald, comme le fait la quatrième de couverture, relève de l’imposture. On a par exemple dans « Gatsby » une cruauté et un pessimisme que l’on ne retrouve pas chez Amor Towles.
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