Critique – L’amour comme hypothèse de travail – Scott Hutchins
Neill, la trentaine solitaire depuis sa séparation d’avec sa femme, passe ses soirées dans des « spots » de San Francisco à la recherche d’une peu de chair fraîche pour combler son désœuvrement.
Sa vie va être bouleversé par sa rencontre avec une espèce de savant fou qui projette de créer un robot doué d’émotion. Comment réussir cette gageure ? Tout simplement en le rendant humain. Détenteur d’une somme de 5 000 pages rédigée par son médecin de père qui s’est suicidé alors qu’il n’avait une vingtaine d’années, Neill va participer à cette formidable aventure. En effet, au fur et à mesure du perfectionnement de la machine dénommée « Dr Bassett », un véritable dialogue s’instaure entre les deux hommes, eux dont les relations avaient été plus que distendues du vivant du géniteur de Neill.
Alors que le lien entre le père virtuel et le fils se resserre, Neill va retrouver la passion avec Rachel, une très jeune femme passionnée par la méditation sexuelle (sic).
Mêlant quête des origines et histoire d’amour, ce premier roman de Scott Hutchins est, mine de rien, une réflexion habile et non dénuée d’humour sur ce qu’est un être humain et sur nos vies ébranlées par les progrès technologiques.
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