Critique – Balancé dans les cordes – Jérémie Guez
Tony a tout pour devenir un délinquant. Il vit dans un quartier sensible du 93 avec sa mère qui vivote de la prostitution.
Pourtant, la boxe et la présence de son oncle, qu’il déteste, vont l’aider à ne pas plonger. Pour un temps.
Lorsque sa mère se retrouve à l’hôpital massacré par l’un de ses clients, Tony voit rouge et fait appel à Miguel, un gros dealer, pour se venger.
Mais la vengeance a un prix : devenir l’homme de main du truand. La descente aux enfers peut commencer.
Ce petit polar au rythme cinématographique (188 pages), lauréat du prix SNCF du polar 2013, vaut surtout pour cette immersion au cœur des banlieues de la région parisienne, espèces de no man’s land dont le périphérique forme une frontière infranchissable avec la capitale.
On aurait aimé une histoire plus étoffée et souhaité ressentir davantage d’empathie pour le personnage principal.
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