Critique – Les vies Lewis – Louis-Henri de La Rochefoucauld
Le narrateur, la vingtaine, arrive à la gare de Reims. Ce jeune Parisien paumé a choisi de s’exiler pour faire les vendanges et surtout pour écrire les mémoires de son grand-père chez qui il va habiter. Ce dernier est un être à la fois fantasque et mutique. Il multiplie les pitreries et les beuveries avec son petit-fils pour éviter de se livrer.
Peu à peu, il en apprend un peu plus sur cet ancêtre pudique. Si les 2/3 du livre, comme un long échange au tennis, tiennent la route, les dernières cinquante pages son un peu laborieuses. Il n’est pas toujours bon de dévoiler les secrets.
Ce premier roman d’apprentissage et d’émancipation est néanmoins prometteur. Il est écrit dans un beau style classique et l’objet-livre est très agréable à lire.
Extrait : « Avec le temps, peut-être par défaitisme, je m’étais fait à cette idée que c’est ainsi que l’adolescence est belle, quand elle se limite à une chambre ».
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