Le lait, c’est la couleur des cheveux de Marie, 15 ans, qui vit avec ses trois sœurs, un père irascible , une mère insensible et un grand-père tendre.

Du lever du jour au coucher du soleil, chacun se tue à la tâche pour vivoter d’une terre ingrate.

Nous sommes en Angleterre au début du XIXème siècle et Marie est « vendue » par son père au pasteur du village. Elle découvre qu’on peut travailler autrement qu’en courbant le dos et en s’abîmant les mains.

Cette jeune fille, qui n’a pas la langue dans sa poche et à l’intelligence vive, trouvera dans ce milieu la chance de sa vie car elle va apprendre à lire et à écrire (c’est en effet elle qui raconte son histoire, avec des phrases sans majuscule et à l’orthographe approximative mais avec une certaine poésie) mais aussi sa perte. Je n’en dirai pas plus.

« La couleur du lait » est un joli livre qui se lit avec plaisir mais qui ne restera pas longtemps dans ma mémoire.