Critique – Jacob, Jacob – Valérie Zenatti
En doublant le prénom de son grand-oncle, Valérie Zenatti, grande traductrice de l’écrivain israëlien Aharon Appelfeld, lance un appel à celui qui fut tué pendant la seconde guerre mondiale à l’âge de 19 ans. Comme pour le ressusciter.
En dessinant, dans un style ciselé, le portrait de ce jeune homme aimé de tous mais que la guerre a broyé, l’auteur rend aussi un hommage à sa famille de juifs algériens, en particulier aux femmes qui subissent l’ordre patriarcal et semblent seules à supporter la douleur de la perte d’un fils.
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