Critique – Et rien d’autre – James Salter
Du même auteur, j’ai lu « Un bonheur parfait », publié en 1975 et petit bijou de cruauté sur le couple.
Encensé par la critique, le dernier roman de James Salter m’a laissée dubitative.
Philip Bowman commence sa vie d’adulte au sortir de sa participation aux combats de la seconde guerre mondiale. Il n’aspire qu’à une chose : réussir sa vie professionnelle et sa vie amoureuse. S’il s’épanouit dans la première, en tant qu’éditeur, il a du mal à trouver la pérennité dans la seconde.
Son seul et unique mariage est un échec. Vivian et lui n’ont décidément rien en commun. Ses autres amours sombreront à cause de la trahison, du mensonge et de l’abandon.
Si j’ai bien aimé l’opposition permanente entre une certaine forme de trivialité (si l’on peut appeler ainsi les scènes de sexe) et une écriture poétique, si j’ai apprécié les digressions culturelles sur les écrivains et les voyages, sortes de parenthèses enchantées, j’ai trouvé que l’histoire tournait en rond, comme pour souligner que l’être humain ne parvient jamais à accomplir ses rêves.
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