Critique – Serena – Ron Rash
Dans l’exploitation forestière des Pemberton, on meurt beaucoup. Qu’il s’agisse des hommes ou des arbres. Nous sommes en 1930 en Caroline du Nord. La Grande Dépression commence à peine à déverser ses chômeurs, futures victimes de la dureté des conditions de travail.
George Pemberton n’a jamais été un tendre mais lorsqu’il revient avec Serena, sa jeune épouse, son caractère ne s’améliore pas, stimulée par la cruauté et le cynisme de sa femme.
Juchée sur un cheval tellement blanc qu’il semble transparent, s’opposant à la noirceur de l’environnement, Serena exhibe fièrement un aigle femelle qu’elle a dressé pour la chasse et arpente en leur compagnie son vaste domaine.
Celle qui ne vient de nulle part et dont la famille a été décimée sombre dans la folie et sa démence détruit tout ce qui l’entoure.
Avec lyrisme, Ron Rash nous offre une vision bien sombre de l’humanité sur fond de grands espaces où la vie se résume bien souvent à une lutte contre la nature.
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